12 octobre 2019

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Lettre d'information du 12 octobre 2019

 

 

 Nous Citoyens - France

 

Loi bioéthique, prenons le temps du discernement.

 

Chers Adhérents, chers Sympathisants,

 « Quelle société voulons-nous ? », tel était le titre de la consultation des Etats Généraux du printemps dernier. Dans les réactions au texte proposé, deux positions s’opposaient et s’opposent toujours : l’une met en avant la liberté individuelle, l’autonomie des individus, l’autre donne la préférence à la cohésion de la société, à la préservation du bien commun.

On pouvait espérer que cette consultation permettrait de nourrir le débat. Pourtant c’est comme si elle n’avait pas existé ! Arguer que s’y sont surtout exprimés les opposants  et décider en conséquence de ne pas tenir compte des options majoritaires n’est pas la meilleure manière de rendre le débat fructueux et crédible.

De même affirmer d’un côté que, par principe, l’ordre naturel et ancien est le garant du bien commun ne vaut pas plus que les idéologies dites progressistes qui décident que, puisque c’est dorénavant possible, c’est ce qu’il faut faire.

Ainsi, il ne suffit pas de répondre par oui ou par non aux questions posées au nom de la tradition ou du « progrès », il faut d’abord discerner avec attention l’enchaînement des conséquences.

Les auteurs du projet de loi, par exemple, invoquent la notion d’égalité pour promouvoir la PMA pour toutes (et un jour la GPA ?) et répondre par là à une discrimination envers des femmes seules ou des personnes homosexuelles désirant un enfant. Pourtant la différence n’est pas en soi une inégalité ! Faut-il par ailleurs promouvoir la liberté individuelle au point d’en oublier l’intérêt de la collectivité ? Le recours à la PMA ou au suicide assisté en fin de vie relève-t-il réellement d’une décision individuelle qui n’aurait que faire des autres acteurs concernés que sont l’enfant, le personnel médical, l’organisation sociale ?

Mettre au monde, délibérément, des enfants sans père, est-ce vraiment tenir compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, comme on le proclame sans y réfléchir ? Les changements juridiques concernant la reconnaissance de la filiation ne constituent-ils pas un bouleversement sans précédent ?

Autre sujet de préoccupation : quelle évolution pour la médecine (et la Sécurité Sociale) dont le critère d’intervention ne serait plus la maladie mais une sollicitation sociétale? A moyens égaux, est-ce vraiment raisonnable ?

Enfin, la rareté des ressources que sont les gamètes – sperme ou ovocytes – conduira inévitablement à une marchandisation accrue du secteur de la procréation.

Bien d’autres thèmes abordés par le projet de loi, comme les recherches sur les cellules souches embryonnaires ou sur les gènes, les tests de dépistage anténataux… doivent inviter à la prudence, faute d’avoir été suffisamment confrontés à la question « quelle société voulons-nous ? »

Oui prenons le temps de la réflexion, ne nous précipitons pas dans une posture qui, à coup sûr, adoptera tout aussi facilement les thèses du transhumanisme !

 

L'équipe Communication

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